Mary SENIGOU (IFAG Paris 2012) Dirigeante positive et ambitieuse chez SGS

Avec son équipe de 30 personnes, elle certifie les marchandises qui partent à l'export en Afrique et au Moyen-Orient pour ses clients ETI et PME et agit en délégation des états. Son avenir s'annonce prometteur à l'heure où les états délèguent de plus en plus leurs services à des acteurs privés (permis de construire, code de la route...)

L'histoire de SGS (Société Générale de Surveillance) est née à Rouen en 1878. Henri Goldstück réalise que les exportateurs de céréales perdent de l'argent au cours du transit car le volume de céréales peut diminuer en raison du flétrissement de la marchandise et des vols sur les quais de débarquement. Son idée consiste à défendre les droits de l’exportateur en inspectant et en vérifiant la quantité et la qualité des céréales au moment de leur livraison à l’importateur. En retour, il reçoit une commission de l’exportateur.

Aujourd'hui, les services commercialisés par SGS couvrent l’inspection, la vérification (quantité, poids et qualité des biens échangés), l'analyse de la qualité des produits et les tests de performance selon des normes qui visent à protéger la santé et la sécurité des consommateurs ainsi que l’environnement. 

Nous agissons en délégation des Etats mandataires que nous accompagnons au travers de solutions leur permettant de protéger leurs consommateurs. Une fois les mandats obtenus, chaque filiale du Groupe propose ses services aux entreprises exportatrices. Mon rôle consiste à animer les 30 collaborateurs de la Division GIS mais aussi à recevoir les délégations des pays réceptionnaires (d'Afrique et du Moyen Orient) qui nous auditent régulièrement.

La société SGS fonctionne à la performance et à la méritocratie. La chance est donnée à chacune et il existe, potentiellement, une égalité de chance entre les femmes et les hommes. 

 Pour autant en France (5e pays pour la multinationale avec 300 M€ de CA), le Comité de Direction comprend 22 personnes dont seulement 4 femmes. Rentrer dans cette sphère décisionnelle à 31 ans a été une vraie opportunité pour l’évolution de ma carrière au sein du groupe SGS et m’a permis de prendre part aux décisions stratégiques de l’entreprise. Je suis persuadée que notre génération et celle qui arrive sur le marché de l'emploi feront évoluer les choses et qu’un plus grand nombre de femmes feront parties des cercles de décisions !